Envoyer des cold emails peut être terrifiant. Surtout quand on imagine l’autre côté : un inconnu qui lit, ou pire… qui ne lit pas. Mais ne vous inquiétez pas ! On est là pour éviter les erreurs classiques qui plombent vos chances. Voici les cinq pièges dans lesquels il ne faut pas tomber. Spoiler : ce n’est pas compliqué, mais ça demande de l’attention.
Erreur n°1 : Être trop vague
« Bonjour, j’aimerais collaborer. » Sérieusement ? Ce type d’email finit direct à la poubelle.
Votre destinataire reçoit des tonnes de messages chaque jour. Si vous ne lui montrez pas en trois secondes pourquoi il devrait vous lire, c’est perdu. Soyez précis. Pourquoi vous écrivez ? Que voulez-vous ?
Imaginez un inconnu vous aborde dans la rue : « Salut, donne-moi ton numéro. » Vous répondez ? Non. Avec un cold email, c’est pareil.
Astuce : Trouver une adresse mail, c’est la première étape, mais le contenu compte encore plus. Prenez le temps de faire des recherches sur votre cible. Montrez que vous savez à qui vous parlez.
Erreur n°2 : Trop parler de soi
« Moi, je fais ça, je vends ça, je suis génial(e) ! » Stop. Respirez.
Les gens se fichent de vous (oui, ça pique un peu, mais c’est la vérité). Ils veulent savoir ce que vous pouvez faire pour eux.
Parlez de leurs besoins. Posez des questions. Faites-les se sentir importants. Parce qu’au fond, tout le monde aime qu’on s’intéresse à soi, non ?
Une petite pensée : Quand vous écrivez votre email, demandez-vous : « Si je recevais ça, est-ce que je répondrais ? ». Si la réponse est non, réécrivez.
Erreur n°3 : Ignorer l’objet de l’email
L’objet, c’est la porte d’entrée. Sans un objet accrocheur, personne n’ouvrira votre emailing. Imaginez un magasin sans vitrine attirante… Vous passez devant sans même le remarquer.
Un bon objet, c’est : court, clair et intrigant. Pas besoin de jouer au poète. Un exemple ?
« Une idée pour booster vos ventes ? »
« Je crois que j’ai une solution pour [leur problème précis]. »
Petit rappel : Testez plusieurs objets si vous envoyez à plusieurs personnes. L’IA comme ChatGPT peut même vous aider à trouver des idées sympas !
Erreur n°4 : Envoyer un roman
Soyons honnêtes : personne ne veut lire un pavé. Quand vous voyez un long email, vous faites quoi ? Vous le fermez, non ?
Gardez votre message court. 4 ou 5 phrases maximum. Allez à l’essentiel. Donnez juste assez pour piquer la curiosité, pas plus.
Un exemple :
- Présentez-vous rapidement.
- Expliquez pourquoi vous écrivez (en montrant que vous connaissez votre cible).
- Proposez une action claire (appel, démo, réponse, etc.).
Simple, efficace.
Erreur n°5 : Ne pas personnaliser
Un email générique, ça se voit tout de suite. « Cher(e) client(e) potentiel(le) ». Sérieusement ? On est en 2025. On peut mieux faire.
Personnaliser ne veut pas dire réinventer la roue pour chaque email. Une phrase ou deux suffisent. Par exemple : mentionnez un projet récent de la personne ou une actualité de son entreprise.
Un truc pratique : Vous avez trouvé une adresse mail avec difficulté ? Prenez le temps de bien l’utiliser. Un email personnalisé a 3 fois plus de chances d’être lu. Pas besoin d’IA pour ça (même si ça peut aider).
Bonus : Testez, analysez, améliorez
Les cold emails, c’est comme la cuisine. La première recette n’est jamais parfaite. Testez vos approches. Analysez les réponses (ou l’absence de réponses). Ajustez.
Et surtout, ne vous découragez pas. Il faut souvent plusieurs essais avant de trouver la formule gagnante.
Un dernier mot
Envoyer des cold emails, ce n’est pas une science exacte. Mais si vous évitez ces erreurs, vous partez avec une longueur d’avance.
Alors, prêt(e) à vous lancer ? Prenez une grande inspiration, préparez votre premier email, et surtout… pensez toujours à la personne de l’autre côté de l’écran. Parce qu’au final, ce ne sont pas des « leads », mais des humains.