France : le pays idéal pour monter son entreprise ?
Développer une entreprise est un processus relativement long et délicat. Sans les informations appropriées et une bonne préparation, bon nombre de projets se retrouvent en échec. L’un des problèmes fondamentaux est de trouver une situation géographique favorable pour son entreprise. À cet effet, la France présente de nombreuses qualités et s’avère une destination de premier choix. Découvrir ici les avantages à vous lancer dans l’entrepreneuriat dans l’Hexagone et quelques astuces et recommandations pour mener à bien votre projet de création d’entreprises en France.
En quoi la France est-elle un pays de référence pour installer votre entreprise ?
Le succès d’une entreprise est fortement conditionné par son emplacement. De nombreux pays à travers le monde constituent de véritables mines d’or pour les entrepreneurs. Au nombre de ces pays, la France occupe une place de choix, et ce pour de nombreuses raisons.
La notoriété de la France sur le plan professionnel
La France accueille chaque année de nombreux entrepreneurs et investisseurs français comme étrangers. C’est un pays de confiance qui sert d’ailleurs d’ouverture sur le marché européen. De plus, c’est un état réputé pour fournir des professionnels compétents dans de nombreux domaines d’avenir. La qualification professionnelle y est ainsi très élevée, ne laissant douter aucun entrepreneur.
De plus, la France est en passe de devenir une « start-up nation ». Elle favorise d’ores et déjà l’implantation et le développement de plusieurs start-ups, qui constituent un important maillon de l’économie nationale. Elle met un point d’honneur à accompagner ces jeunes entrepreneurs dans l’atteinte de leurs objectifs.
Les aides à la création d’entreprise et la simplification des démarches
Désormais, monter son entreprise en France est devenu beaucoup plus aisé grâce à des démarches administratives simplifiées et à certaines aides de l’État. Les délais liés aux différentes étapes de création d’entreprise ont en effet été réduits et plusieurs types d’aides gouvernementales existent, en fonction de la situation de chaque entrepreneur.
Les personnes au chômage peuvent par exemple bénéficier de l’ACRE (aide au créateur ou repreneur d’entreprise), une aide pour les aiguiller dans la création de leur entreprise. Toutefois, les aides octroyées par l’État ne se limitent pas à des aides financières. Il y a également des formations qui aiguillent les candidats à l’entrepreneuriat. Ces formations ne sont pas obligatoires, mais elles s’avèrent particulièrement utiles. Elles sont adaptées à l’activité choisie par l’entrepreneur et sont dispensées par des organismes habilités.
Que savoir avant de monter votre entreprise en France ?
Outre les raisons valables de choisir une ville française comme emplacement de votre entreprise, voici l’essentiel à savoir sur la création d’entreprise avant de vous lancer.
L’analyse de votre idée et l’étude de marché
Tout projet de création d’entreprises part d’une idée. Cette dernière fait allusion à ce que vous désirez faire concrètement. Quels seront les objectifs et l’utilité de votre entreprise ? Quelles sont les activités que vous souhaitez proposer ? En répondant à ces questions, vous pouvez déjà voir si votre idée est en adéquation avec votre environnement. Vous serez ainsi en mesure d’avoir un aperçu de ce qui se fait déjà chez vos futurs concurrents, d’affiner votre cible et de mieux adapter votre idée au contexte.
En outre, il est préférable d’opter pour un domaine qui correspond à vos aptitudes personnelles et professionnelles. Le processus de création d’entreprise est long, vous devrez donc vous armer de courage, de patience et de beaucoup de détermination. N’hésitez pas à vous faire épauler par des proches ayant des connaissances en entrepreneuriat ou des entrepreneurs confirmés.
L’élaboration de votre business plan
C’est à partir de l’étude de marché que vous établirez votre business plan. Il s’agit d’une mise à l’écrit de votre projet dans les moindres détails. Il sera donc fait mention de l’activité, du parcours et des prévisions budgétaires (le financement pour démarrer et les revenus espérés après la création). Ce document reprend aussi le statut juridique envisagé.
La recherche de financement et le choix du statut juridique
À partir du business plan, vous avez déjà une idée de ce que devrait coûter l’implantation de votre structure. C’est donc le moment de faire le point de vos finances personnelles et de déterminer votre propre apport. Vous pouvez aussi envisager de demander de l’aide à vos proches ou à votre banque pour avoir un capital conséquent. N’hésitez pas non plus à vous renseigner sur votre éligibilité aux aides financières disponibles.
En ce qui concerne le statut juridique, il en existe une multitude en France. Vous devez choisir le statut qui présente le plus d’avantages pour vous en ce qui concerne la responsabilité et les charges fiscales. Le choix dépend du nombre d’associés que vous aurez, du type de projet que vous monterez et de la manière dont seront exécutées vos activités.
Quelles démarches prévoir pour mettre sur pied votre structure ?
Les étapes précitées concernent essentiellement la préparation à la création d’entreprise. Lorsque votre plan est à présent bien établi, vous pouvez passer à l’installation proprement dite.
La recherche d’un emplacement pour votre entreprise
À moins que votre entreprise ne se situe à votre domicile, vous devrez chercher un lieu approprié. En revanche, si vous effectuez des prestations à domicile directement auprès de vos clients, il n’est pas nécessaire de faire une recherche de locaux. Pour un début, il est possible de s’installer dans une pépinière d’entreprises, un centre d’affaires, ou simplement de louer un local commercial. Vous devez ainsi prévoir un budget conséquent dès l’étape du business plan.
Cependant, toutes ces solutions ne sont que des mesures temporaires. Pour une installation plus pérenne, vous pouvez directement acheter un local ou en faire construire un. Cela vous permettra d’ailleurs d’amoindrir les coûts. Notez qu’il est recommandé de privilégier des zones relativement fréquentées, dans des endroits suffisamment développés comme la région parisienne.
La rédaction et la signature des statuts (non nécessaire pour les entreprises individuelles)
Pour réaliser cette tâche, il est recommandé de se faire accompagner par un avocat ou un expert-comptable. Le contenu des statuts d’une entreprise dépend en grande partie du statut juridique choisi. Ces statuts doivent comporter les indications indispensables au bon fonctionnement de votre structure, en plus des mentions légales obligatoires. Vous pouvez également commencer à rassembler les pièces constitutives du dossier de création d’entreprise. Les pièces à fournir varient selon le statut juridique choisi.
Les démarches administratives
En premier lieu, vous devez publier une annonce dans un journal d’annonces légales pour témoigner de votre intention d’ouvrir une entreprise. Vous devez ensuite déposer votre dossier de création au greffe dont dépend votre entreprise. Il est d’ailleurs possible de soumettre son dossier en ligne sur un site agréé par le gouvernement français.
Quelques jours après, vous recevrez l’immatriculation au RCS (Registre du Commerce et des Sociétés) de votre entreprise et la confirmation de son ouverture. Cela se traduit par l’obtention de l’extrait Kbis, de même que les numéros SIRET et TVA.
Faites découvrir votre entreprise
Une fois votre entreprise créée et implantée, vous devez à présent en faire la promotion. La première étape est de créer un site internet et de l’optimiser convenablement. Il faut ainsi prévoir de soigner le référencement de votre site ainsi que de vos campagnes publicitaires. Vous pouvez aussi envisager l’utilisation des réseaux sociaux, du street marketing, des promotions et bien d’autres activités pour attirer le plus de clients et les fidéliser. Dans tous les cas, veillez à inclure les frais liés à cette communication dans votre budget de démarrage d’activité de votre activité.
Le point sur le statut d’auto-entrepreneur et la micro-entreprise
Jusqu’en 2016, le statut d’auto et de micro entrepreneur étaient deux notions bien distinctes. Ces statuts étaient attribués à des entrepreneurs individuels. L’auto-entrepreneuriat était beaucoup plus avantageux, car ce statut offrait deux régimes simplifiés (micro-social et micro-fiscal simplifiés). Le micro-entrepreneuriat était quant à lui soumis à l’impôt sur revenu (IR) et au régime des travailleurs de type indépendants.
Depuis le 1er janvier 2016, conformément à la Loi Pinel, ces deux statuts ont fusionné pour devenir le statut de micro-entreprise. Ce statut est soumis aux régimes micro-social et micro-fiscal. Les entrepreneurs ayant ce statut peuvent choisir de payer leur impôt sur le revenu par mois ou par trimestre. Il s’agit du versement libératoire.
L’avantage de cette fusion est qu’elle a permis de raccourcir et de faciliter la création d’entreprise en France pour les entrepreneurs individuels. Ces derniers n’ont plus à choisir entre ces deux statuts. De plus, ils bénéficient d’une franchise en base de TVA sous certaines conditions.
Zoom sur la création d’entreprise en Europe
Depuis plusieurs années, l’UE (Union européenne) milite pour faciliter la création d’entreprises dans tous les pays de son territoire. À l’instar de la France et des autres pays de l’Union, l’Islande, la Norvège ainsi que le Liechtenstein bénéficient tous de cette politique d’assouplissement. Au nombre des normes établies pour faciliter l’arrivée des entrepreneurs, il y a le délai de la procédure de création qui est fixé à trois jours.
En ce qui concerne les frais de création, l’Union européenne invite les pays membres à ne pas dépasser la barre des 100 euros. De plus, il est permis d’effectuer les démarches de création en ligne pour gagner du temps. Toujours dans le souci de faciliter la création d’entreprise, toutes les démarches peuvent être effectuées auprès d’un seul et unique organisme.
Le marché européen ouvre ses portes à tous les statuts juridiques pour la création d’une entreprise, d’une société et même d’une filiale. Quel que soit le pays de l’UE que vous choisissez pour implanter votre structure, vous bénéficiez à la fois de l’accompagnement et du suivi nécessaire. Notamment en France, vos démarches sont facilitées, raccourcies et très souvent subventionnées.